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Stéphane Eclair

Stéphane Eclair

Stéphane Eclair

Il y a des professionnels qui vendent des biens, et puis il y a ceux qui changent la façon de voir l’immobilier. Stéphane Eclair fait clairement partie de la deuxième catégorie. Son nom ne vous dit peut-être encore rien, mais ses méthodes, elles, vont très probablement impacter votre manière d’acheter, de louer ou d’investir.

Dans cet article, je vous propose un portrait détaillé de ce conseiller pas tout à fait comme les autres, ainsi qu’un décryptage très concret de sa façon de travailler. Objectif : vous permettre de piquer le meilleur de sa méthode pour vos propres projets immobiliers.

Qui est Stéphane Eclair et pourquoi tout le monde veut son avis ?

Le surnom ne vient pas de nulle part. On l’appelle « Eclair » parce qu’il a la réputation de :

De formation juridique et financière, il a commencé sa carrière dans un cabinet de conseil en gestion de patrimoine, avant de se spécialiser progressivement dans :

Son terrain de jeu : les marchés tendus où la moindre erreur se paie cher. Grandes métropoles, villes moyennes dynamiques, zones périurbaines en mutation… C’est là qu’il teste, affine, bouscule les idées reçues.

Ce qui fait sa différence ? Il ne se contente pas de répondre à la question « Est-ce que ce bien est intéressant ? » mais plutôt : « Est-ce que ce bien est intéressant pour vous, avec votre situation, votre fiscalité, vos projets à 5–10 ans ? » Nuance capitale.

La méthode « Eclair » : une check-list impitoyable avant d’acheter

Si vous l’observez en visite, vous verrez qu’il ne se laisse jamais impressionner par :

En réalité, il suit une sorte de check-list mentale très structurée. Vous pouvez l’adopter, même sans être pro.

1. Le contexte avant le coup de cœur

Avant même de s’attacher au bien, il commence par :

Pour lui, un bien n’est jamais « bon » ou « mauvais » dans l’absolu : il est adapté ou non à la demande locale.

2. Les chiffres avant les émotions

Une phrase qu’il répète souvent : « Les murs, on s’y attache. Les chiffres, eux, ne mentent pas. » En pratique, il se focalise immédiatement sur :

Il calcule systématiquement :

Si les chiffres ne tiennent pas la route, même avec un bien « coup de cœur », il n’hésite pas : il passe son tour.

3. Les risques avant les promesses

Autre particularité : il commence par lister ce qui peut mal se passer. Cela peut sembler pessimiste, mais c’est en réalité très protecteur pour l’acheteur. Il examine :

Il part d’une idée simple : si le projet reste viable même dans un scénario « moyen » ou « un peu défavorable », alors il commence à devenir intéressant.

Un décryptage ultra-pédagogique de la fiscalité immobilière

La force de Stéphane Eclair, c’est aussi de parler fiscalité sans endormir son auditoire. Pas de jargon inutile, pas de promesses miracles.

Sa vision : la fiscalité n’est pas une baguette magique ; c’est un levier d’optimisation qui doit servir une stratégie globale, jamais la dicter.

Voici comment il aborde généralement le sujet avec ses clients.

1. Clarifier le régime le plus logique

Il commence par poser quelques questions simples :

À partir de là, il oriente vers le régime le plus cohérent :

Il insiste fortement : un mauvais bien reste un mauvais bien, même avec une carotte fiscale.

2. Simuler noir sur blanc

Il ne se contente pas d’expliquer : il sort des simulations très concrètes avec :

Un exemple typique : beaucoup de propriétaires se pensent « gagnants » parce qu’ils voient 700 € de loyer qui rentre chaque mois. En mettant tout à plat (crédit, taxe foncière, charges, impôt), il leur montre parfois qu’ils sont en réalité à –50 ou –100 € de trésorerie. Ça pique, mais ça permet de corriger le tir.

3. Anticiper la sortie, pas seulement l’entrée

Dernier point souvent oublié : la fiscalité à la revente. Il attire l’attention sur :

Il pousse ses clients à se poser une question simple : « Si je devais vendre dans 7 ou 10 ans, quelle gueule aurait vraiment mon bilan global ? » Les décisions sont souvent très différentes une fois cette projection faite.

Sa manière d’accompagner les acheteurs : du projet de vie avant tout

Lorsqu’il accompagne un primo-accédant, Stéphane Eclair ne commence pas par demander : « Quel est votre budget ? » mais plutôt : « Comment vous imaginez votre quotidien dans 5 à 10 ans ? »

Il cherche à comprendre :

Ensuite seulement, il affine le type de bien adapté : appartement clé en main, maison à rénover, terrain pour construire, etc.

Un exemple concret

Il a récemment accompagné un couple qui voulait absolument acheter une grande maison en périphérie, « pour anticiper l’arrivée de deux enfants ». Après analyse :

Sa recommandation : commencer par un appartement bien situé, facilement revendable ou louable, avec un crédit solide mais pas étouffant. Résultat : ils ont acheté plus petit, plus près de leurs lieux de travail, et gardent une flexibilité bienvenue pour la suite.

Investir avec l’approche Eclair : prudence, mais efficacité

Du côté des investisseurs, sa méthode repose sur plusieurs principes simples, mais appliqués avec rigueur.

1. Ne pas confondre « rendement affiché » et rentabilité réelle

Il traque toutes les petites lignes que certains oublient :

Pour lui, si un projet tient encore la route avec un taux d’occupation de 90 % et des loyers légèrement en dessous de l’estimation haute, il commence alors à devenir intéressant.

2. Sécuriser avant de maximiser

Il privilégie souvent :

Son raisonnement : un investisseur particulier ne joue pas au casino ; il construit un patrimoine censé tenir 15, 20, 25 ans.

3. Préserver la trésorerie de l’investisseur

Au-delà du taux de rentabilité, il regarde toujours :

Il conseille presque systématiquement de garder une réserve de sécurité dédiée à l’immobilier, l’équivalent de 6 à 12 mois de mensualités de crédit. Ce coussin évite de prendre de mauvaises décisions dans l’urgence.

Construire ou rénover : l’œil froid sur les devis et les délais

Sur la partie travaux, Stéphane Eclair est tout sauf naïf. Il a vu passer :

Sa méthode repose sur quelques réflexes très concrets que tout particulier peut adopter.

1. Toujours comparer plusieurs devis

Il recommande systématiquement de :

Il attire aussi l’attention sur les postes souvent sous-estimés : électricité, plomberie, isolation, qui peuvent faire exploser le budget si mal évalués.

2. Ajouter une marge d’au moins 10 à 15 %

Sur un chantier, il y a toujours des imprévus. Toujours. Son conseil : intégrer dans le plan de financement une marge d’erreur de 10 à 15 %. Si tout se passe bien, c’est du confort en plus. Si ça dérape un peu, vous n’êtes pas au pied du mur.

3. Vérifier la cohérence des délais

Il sait qu’un délai trop serré est souvent synonyme de promesse intenable. Il invite donc à :

Là encore, le but est d’éviter que le projet ne devienne une source de stress permanent.

Quelques leçons à retenir de Stéphane Eclair pour vos propres projets

Au fond, que vous fassiez appel à un expert comme lui ou non, vous pouvez déjà vous inspirer de ses réflexes pour sécuriser vos décisions. Parmi les principes qu’il applique systématiquement :

Et peut-être la plus importante : ne pas chercher le « coup parfait », mais une succession de bonnes décisions raisonnables. C’est souvent ce qui fait, sur la durée, la vraie différence entre un propriétaire stressé et un investisseur serein.

Si vous vous reconnaissez dans ce besoin d’y voir plus clair, d’arbitrer vos choix avec méthode plutôt qu’à l’intuition, alors la manière de travailler de Stéphane Eclair mérite vraiment d’être prise comme modèle. À défaut de l’avoir à vos côtés en visite, vous pouvez au moins garder son état d’esprit en tête : lucidité, rigueur… et un brin d’audace, mais jamais sans filet.

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